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Plan d'urgence 93

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Depuis le 26 février, la communauté éducative et les parents de la Seine-Saint-Denis sont fortement mobilisé·es pour exiger un plan d’urgence en faveur de nos écoles, nos collèges, nos lycées, nos CIO. Nos élèves sont victimes d’une rupture d’égalité, documentée par deux rapports parlementaires dont le dernier a été rendu public le 30 novembre 2023. Il confirme entre autres que le service public de l’éducation en Seine Saint Denis, creuse les inégalités au lieu de les résorber. Un élève en Seine-Saint-Denis perd ainsi en moyenne 18 mois d’enseignement sur l’ensemble de sa scolarité obligatoire par manque de professeur·es. Plus largement, la mobilisation dénonce le manque d’assistantes sociales, d’infirmières mais aussi les difficultés sociales (élèves à la rue), qui pèsent sur des enseignant·es qui se retrouvent à tout faire.

Ce qui demandé :

 20 élèves par classe maximum dans toutes les classes ;

 la création de 5 000 postes d’enseignant·es, 2200 postes d’AESH, 650 postes d’AED, 320 postes d’AP et 175 postes de CPE ;

 des personnels psycho-médico-sociaux en nombre suffisant (120 EDO, 170 EDA) ;

 des établissements scolaires salubres et à taille humaine.

Cette mobilisation rencontre l’appui et l’engagement important des parents d’élèves, qui participent et construisent des actions ; elle est soutenue par l’ensemble des parlementaires du 93 et des élu·es locaux de toutes obédiences. Ce souffle de toute la Seine-Saint-Denis pour l’égalité doit être entendu !


Et les mairies dans tout ça ?

Douze maires de Seine-saint-Denis ont mis en demeure l’État de lancer le plan d’urgence pour l’éducation réclamé par l’intersyndicale depuis des mois.


C’est "un acte de résistance et de colère pour dire que nos enfants ont le droit d’être traités à égalité avec les autres enfants de la République", a expliqué ce mardi sur franceinfo Patrice Bessac, maire de Montreuil et président d'Est Ensemble. "C’est un constat alarmant pour la République, parce que ça veut dire tout simplement que des enfants en Seine-Saint-Denis n’ont pas les mêmes droits que des enfants qui habitent Rambouillet ou Paris. Et ça fait des années que les inégalités se creusent", a-t-il poursuivi.



Et la mairie de Gagny ? Alors que des parents d’écoles avaient affiché des banderoles devant des écoles pour alerter la population sur ces problèmes, M. le maire de Gagny a exigé le retrait immédiat de ces banderoles. L’image de la ville passerait-elle avant le bien-être et l’avenir de nos élèves ?




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